Le prélèvement de la ressource en eau à des fins alimentaires est soumis à une réglementation. La qualité de l’eau prélevée doit respecter des caractéristiques physiques, chimiques et microbiologiques. Des obligations réglementaires supplémentaires s’appliquent à chaque étape du cycle de …
Publié le: 05/04/2011
Le prélèvement de la ressource en eau à des fins alimentaires est soumis à une réglementation. La qualité de l’eau prélevée doit respecter des caractéristiques physiques, chimiques et microbiologiques. Des obligations réglementaires supplémentaires s’appliquent à chaque étape du cycle de production et de distribution de l’eau potable.
Pour mériter son titre de “potable” en France, l’eau doit répondre à 54 critères de qualité. C’est plus que ce qu’impose la législation européenne. Cette liste de critères a été fixée par le ministère français de la Santé, sur la base des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
Elle vise d’abord à vérifier : la qualité microbiologique de l’eau (absence de parasite, de virus ou de bactérie pathogène), la qualité chimique, physique et gustative de l’eau (limpidité, absence de mauvais goût ou d’odeur).
Des seuils limites ont également été déterminés pour différentes substances plus ou moins tolérées, comme le fluor, les nitrates, le plomb, etc. Ces valeurs limites ont été établies selon un principe de précaution : elles sont fixées sur la base d’une consommation quotidienne qui convient aux personnes les plus fragiles.
Le respect de l’ensemble de ces critères permet de garantir au consommateur une eau à la fois sûre et agréable à boire.
Source : [http://tinyurl.com/67n9pkz]
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