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Publié le: 14/12/2012

Les participants au Forum au cours des travaux (Photo : Alain TOSSOUNON)
 

Le Forum de haut niveau a été ouvert officiellement le 12 décembre par le président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Un nouveau départ est attendu dans la recherche de financements et investissements innovants pour donner satisfaction aux 300 millions d’africains qui n’ont pas encore accès à l’eau potable et aux 640 millions ne disposant toujours pas d’un assainissement décent.

En présence des ministres en charge de l’Eau et de l’Assainissement des Etats membres de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA), d’experts, chercheurs, acteurs et partenaires, un appel a été lancé par tous les intervenants pour des investissements conséquents et un intérêt plus manifeste pour les secteurs de l’eau et de l’assainissement.  

Malgré l’appel des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) lancé en 2000, l’Afrique et ses Etats peinent toujours à 3 ans de l’échéance de 2015, à mobiliser les ressources nécessaires pour répondre à ces deux services de base.

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Le président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Pour le président Macky Sall, ce retard est fortement lié à la non disponibilité des ressources financières. « Malgré les avancées notables, l’une des principales causes reste la faiblesse des financements et des investissements, comparativement aux besoins », a signalé le chef d’Etat sénégalais.

Face au tableau sombre, il a souligné son engagement à  inverser cette tendance au Sénégal. Un engagement qu’il tient de son agenda de développement pour le Sénégal dans lequel, l’accès à l’eau et à l’assainissement reste une priorité. Pour aller plus loin, le président Macky Sall a souligné que son gouvernement s’est engagé à accélérer la mobilisation d’environ  250 milliards de FCFA pour atteindre les objectifs de ce programme d’ici 2015. Et d’appeler tous les autres dirigeants des Etats à lui emboîter le pas tout en saluant la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, ambassadrice pour la cause de l’eau et de l’assainissement en Afrique, invitée d’honneur de ce forum.

Dans le combat pour l’accès à l’eau les communes doivent absolument être à l’avant-garde des solutions durables qui aujourd’hui font défaut. Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, en a parlé de la responsabilité des collectivités locales, de contribuer à trouver des solutions adéquates.

« Il faut que les déchets et eaux usées d’aujourd’hui deviennent les matières premières de demain, c’est plus qu’une nécessité, c’est une urgence », a indiqué le maire de Dakar. Un son de cloche entendu par la Fondation Bill et Melinda Gates dont le représentant, le docteur Abdoulaye Koné,  préconise la mobilisation des chercheurs et des universitaires pour donner une dimension plus rentable au sous-secteur de l’assainissement. Et ce, dans les domaines variés tels que la valorisation des eaux usées, des boues de vidange, la production du biogaz.

Intervenant en lieu et place de la présidente du Libéria, le vice-président, Joseph Boaki, a fait un impressionnant plaidoyer pour promouvoir la recherche, conserver les acquis et mettre l’accent sur le suivi et l’évaluation pour mesurer les impacts. « Le temps est venu d’agir », a-t-il indiqué dans son appel à l’action.

Pour voir l’article a l’intégralité : L’eau et l’assainissement en Afrique de l’Ouest journalistes Network, 14 décembre 2012.

Par : Alain TOSSOUNON (Envoyé spécial à Dakar)

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